mehryl levisse
performance at 4th casablanca international biennial.
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performances
2019
bibliothèque du musée des arts décoratifs
bps 22 musée d'art de la province du hainaut
2018
biennale internationale de casablanca
maison des arts centre d'art contemporain de malakoff
mad : musée des arts décoratifs
musée de la chasse et de la nature
2017
bizarre love triangle / maxim's de paris
nature morte & pot-pourri
performance
2018
activée à l'occasion du vernissage de la 4ème biennale internationale de Casablanca
→ en raison d’un manque total d’organisation, de considération des artistes et de
professionnalisme j’ai décidé d’arrêter ma performance et d’effectuer une minute de silence
pour les artistes de la biennale de Casablanca.
4ème biennale internationale de casablanca
casablanca / maroc / 26.10.2018
un commissariat de christine eyene
interprètes mansour darsi, sébastien vion (alias corrine and co)
Biennale au Maroc : des artistes, des commissaires, du talent et pas d’argent
Après l’annulation de la manifestation d’art contem-porain de Marrakech, celle de Casablanca a connu une ouverture
chaotique, faute de fonds.
Les biennales d’art contemporain fleurissent au Maroc, mais elles tiennent difficilement la distance. La cuvée 2018 de
celle de Marrakech, qui devait se tenir en février, a ainsi été reportée sine die. Et c’est dans un chaos total que la
quatrième édition de la Biennale de Casablanca a été inaugurée, le 26 octobre.
« Une minute de silence pour les artistes de la Biennale », a réclamé le jour du vernissage le performeur
Mehryl Levisse, relayant le malaise de ses confrères. Arrivés quelques jours avant le coup d’envoi pour monter leurs
projets, certains d’entre eux se sont retrouvés sans logement ni prise en charge de leurs frais de séjour. D’autres ont
été contraints de revoir leurs ambitions artistiques à la baisse faute de matériel technique. Les troublantes photos
de la Tunisienne Héla Ammar ont été imprimées et encadrées à la va-vite. Le Franco-Marocain Mehdi-Georges Lahlou
a dû se résoudre à ne présenter qu’une vidéo de fin d’études... Quant au duo germano-marocain
Katrin Ströbel-Mohammed Laouli, il a finalement décidé de se retirer de la manifestation.
Excédés par une situation « en contradiction avec les promesses faites », seize artistes avaient adressé le 23 octobre
un courrier rageur aux organisateurs. « Alors que vous nous avez annoncé et [avez] officialisé un programme assez
ambitieux au début, nous nous retrouvons aujourd’hui face à un projet sans aucune aide à la production », écrivent-ils.
Et de conclure : « Lorsque le budget n’est pas garanti, il est préférable d’inviter moins d’artistes et d’exposer leurs œuvres
dans des conditions décentes – ou alors de ne tout simplement pas faire de biennale. »
[...]
pour lire l’article en intégralité cliquez ici.
article de Roxana Azima
journal Le Monde Afrique du 31.10.2018