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collective exhibition at l'avant-poste - site specific installation.
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d'autres mondes, ici et maintenant
exposition collective
2022
l'avant-poste
la réole / france / 03.04.2022 - 24.04.2022
le jardin des crépuscules, 2022
papier peint
dimensions variables
crédit photo © le pli
L’exposition, D’autres Mondes, ici et maintenant, se propose de donner une dimension collective au cœur de la création ; ou comment l’art peut-être une expérience activiste. Ici c’est ce qui est un autre corps, un autre soi, une autre parole, un autre lieu, toute autre chose. Maintenant, c’est l’interruption du discours, par d’autres récits.
L’exposition, D’autres Mondes, ici et maintenant, s’articule autour de deux axes de réflexions :
Le surgissement des mondes, nous les autres, ou comment réparer les blessures infligées par les normes. Dans ces pièces, les blessures du corps charnel se reportent de manières performatives. La déconstruction de la langue et l’autodestruction du sujet ont lieu simultanément. Dans un geste de transformation, répétition, les images prennent un caractère hétérogène et morcelé, à l’image du sujet social et intime. De l’autoportrait au portrait, du documentaire à la fiction, les images prennent en charge le traumatisme d’une parole unique. Le sujet fragmenté fait voler en éclats cette binarité artificielle et théâtrale du genre et témoigne de la vulnérabilité de cette parole.
Le surgissement des mondes, polyphonie de soi, ou comment déployer un idéal de l’ambivalence. La représentation du corps implique une transgression scénique et du genre. La performativité des catégories genrées se joue sur les frontières étranges du corps. Cette « inquiétante étrangeté » est propre à la présence « in- humaine » de l’Autre (Judith Butler). Les fictions inquiétantes sont autant de pistes et figures répondant aux interrogations contemporaines. Dans un tressaillement de sensibilité, l’inquiétante étrangeté ouvre vers une zone floue, hybride et poreuse où les normes deviennent indécidables. Le langage poétique, lieu de répétition, devient ressource pour transformer une situation qui opprime le sujet
« Vous voyez un corps ici, mais rien ne vous assure qu’il s’agit d’un corps, alors ne dites rien sur le corps dont il s’agit et sur la façon dont il pourrait répondre à des catégories comme celles de ‘race’ et de ‘genre’. Et puisqu’il s’agit moins d’un corps que d’un certain agencement de corps à des possibilités. Il est ouvert à des relations de désirs et à un ‘deve- nir’ qui ne peut être restreint par aucune norme ou limitation, par aucune privation de ressources.Vous êtes invité·e à participer à ces expériences, mais elles ne vous garantissent aucun accès privilégié ou aucune sorte de ‘voir’ qui serait aussi, en même temps, un ‘savoir’.Tout ‘accès’ est simultanément un travail consistant à rendre accessible, et il demeure toujours de l’ordre de la fiction. » [Renate Lorenz, Art Queer, une théorie freak].
artistes
Maïc Batmane, Virginie Jourdain, Tarek Lakhrissi, Mehryl Ferri Levisse, Nadia MB, Sarah Naqvi, Mélanie Pottier,
Yacine Sif El Islam et BenjaminYousfi
français
anglais