mehryl levisse
textes français
la distinction faite art par lorenzo d'aldobrando
mehry levisse, où l'ornement subjectivité par marion zilo
focus - mehryl levise par valérie toubas & daniel guionnet
par-delà les artifices par florian gaité
la collection monstrueuse ou la domestication des anomalies par florian gaité
de(s) nouvelles (de) pénélope par mickael roy
esthétique du corps neutre, plasticité critique par florian gaité
mehryl levisse, l'homme objet par jean-paul gavard-perret
la complexité du "je" d'enfant par florian gaité
l'éternité n'est pas unes abstraction par pierre giquel
ceci n'est pas de la photographie par clare mary puyfoulhoux
l'art du rituel par audrey koulinsky
english texts
mehryl levisse, where the subjective ornament by marion zilo
mehryl levisse on making art that makes you think by nikki bostwick
the space for a certain energy : mehryl levisse interviewed by adam lehrer
mehryl levisse / interview by sara catalàn
agreed roles : fetish and theater in the masks of mehryl levisse by roman kalinovski
mehryl levisse's staged dreamworlds invoke family tradition and bdsm by alice newell-hanson
mehryl levisse's intimate world at catinca tabacaru gallery by seung hee kim
french artist mehryl levisse brings bdsm fantasy to the bowery by chris thomas
birds of a feather fly together by marie salomé peyronnel
the obscurity of the human form by nahia samaha
textes
mehryl levisse, l'homme objet
mars 2015
texte de jean-paul gavard-perret
poète, critique et maître de conférence, il est membre du Centre de Recherche Imaginaire et Création.
Il est spécialiste de l'image au XXème siècle et de l’œuvre de Samuel Beckett.
Mehryl Levisse casse les codes. Il casse aussi les corps. chez lui ils ne sont jamais totalement achevés. Quant à la notion de genre elle est inversée. Photographiant les mâles comme on le fait des femmes l’artiste crée un monde des marges. L’univers est aussi drôle que visionnaire et résolument postmoderne. Levisse refuse de retoucher le corps selon les techniques contemporaines qui débordent de solutions pour le «travestir». L’homme (le mâle) semble étouffer sous les objets et les masques. le plus souvent il n’est que solitude sans beaucoup d’âme.
Entre les murs, derrière des oripeaux la vie semble à minima. dur alors d’espérer un matin du monde. Le soir n’est jamais loin. Qu’importe : l’être dans la fixité de la photographie est rendu à sa nature de quasi fantôme et de cendre. Quant au paysage il ne détourne pas le fini. Au contraire, il le renforce. reste un recueillement qui éloigne le mâle de son mythe. Bref Levisse immobilise le temps en sorte que sa suite ne pourrait être qu’une répétition. .
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