mehryl levisse
textes français
la distinction faite art par lorenzo d'aldobrando
mehry levisse, où l'ornement subjectivité par marion zilo
focus - mehryl levise par valérie toubas & daniel guionnet
par-delà les artifices par florian gaité
la collection monstrueuse ou la domestication des anomalies par florian gaité
de(s) nouvelles (de) pénélope par mickael roy
esthétique du corps neutre, plasticité critique par florian gaité
mehryl levisse, l'homme objet par jean-paul gavard-perret
la complexité du "je" d'enfant par florian gaité
l'éternité n'est pas unes abstraction par pierre giquel
ceci n'est pas de la photographie par clare mary puyfoulhoux
l'art du rituel par audrey koulinsky
english texts
mehryl levisse, where the subjective ornament by marion zilo
mehryl levisse on making art that makes you think by nikki bostwick
the space for a certain energy : mehryl levisse interviewed by adam lehrer
mehryl levisse / interview by sara catalàn
agreed roles : fetish and theater in the masks of mehryl levisse by roman kalinovski
mehryl levisse's staged dreamworlds invoke family tradition and bdsm by alice newell-hanson
mehryl levisse's intimate world at catinca tabacaru gallery by seung hee kim
french artist mehryl levisse brings bdsm fantasy to the bowery by chris thomas
birds of a feather fly together by marie salomé peyronnel
the obscurity of the human form by nahia samaha
textes
l'éternité n'est pas une abstraction
/
à la lueur d'un corps brillant absent
novembre 2012
texte de pierre giquel
critique d'art
Quels liens se tissent entre les images véhiculées par les installations de Mehryl Levisse, les photographies, les évocations somptuaires et les «collages» d’objets, satellites de corps contraints, cherchent désespérément un abri, ou échappés, et ce «Dernier Jeu» qu’il nous propose aujourd’hui, détournant avec violence et goût de la précision les règles du Lego® pour un cuisant égarement vers l’enfance?
Un peu hâtivement sans doute, on parlera de la mort, on appellera un témoin pour évoquer un crime, on oubliera qu’il s’agissait d’un jeu, le «dernier» certes, mais de la journée peut-être, extraordinairement ensoleillée, sans ombre justement. Mehryl Levisse ne quitte jamais le culte des objets qui transitent, des objets de «trans» et ces deux petits cercueils dressés, l’un blanc, l’autre injure colorée, pourraient tout aussi bien n’être qu’un tas d’éléments géométriques dans un paquet ludique. On les imagines là, posés, défiant les lois de l’offre et de la demande, la mort est un jeu, enfin sa représentation tient du prodige, de la patience, d’un tour. L’accomplissement d’une vie dans une torture malicieuse, une ébullition mentale martelée intelligiblement pour une préparation secrète.
Une menace persiste sous les traits d’une douce invitation. Alerte exquise ? Ou rude avertissement ? L’enfance d’autrefois piégée dans la construction d’un objet qui fuirait l’image, ou la bouleverserait plus crûment, sans appel.
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